lundi 16 mai 2011

Dominique nique nique...






Noooooooooon... pas ça... Vous imaginez ? Le patron du FMI menotté au radiateur dans un commissariat de Harlem, pour tentative de viol sur une femme de chambre ??? Bon, c'est vrai, quand on paye un espace à dormir, trois mille dollars, on est en droit d'attendre de menus services et que la couche en soit un élément primordial, certes... Mais violer ! Quoique... sur ce plan, comment prétendre connaître les gens ? Impossible... tenez, votre voisin, oui, le vieux garçon mal fagoté, qui vous énerve tant à promener ostensiblement son Jagd-Terrier dans les allées du parc, avec ses manières empruntées et sa cravate ringarde... ben si ça se trouve c'est le plus gros baiseur que la planète ait jamais compté !

Allez, avouez, je vous connais, vous êtes venus ici parce que vous avez pensé que cette histoire était du pain béni pour moi et que j'allais me déchaîner... Eh bien, franchement, j'hésite beaucoup. Qu'un type aussi intelligent soit malade à ce point, c'est très étonnant.

Bon, admettons :

1) Le type, de bonne foi, sort de sa salle de bains à oilpé se croyant seul.

2) Vu le standing du lieu, il a traficoté du bout de ses doigts experts son très sophistiqué... pommeau de douche et trouvé un jet particulièrement revigorant qui le fait sortir de cette pièce dans le même état que le taureau de l'affiche des étudiants en médecine de Nantes que vous vîtes tantôt, plus bas dans ce blog assez génial, je dois dire.

3) D'autant, qu'à cause de son regard torve il s'est gouré dans sa posologie vu qu'il doit l'assumer seul depuis que l'infirmière qu'il avait engagée a déserté la place dans sa fuite éperdue et dénudée : en lieu et place de ses deux anti-histaminiques, des ''Aerius'' bleus, il a ingéré deux pillules de ''Viagra'' toutes aussi bleues. Car il ne suffit pas d'être mentalement addict, encore faut-il avoir les moyens turgescents de ses ambitions, lorsqu'on est un sexagénaire avancé désirant tirer ses dernières cartouches avant le retrait définitif de sa licence...

4) Priape déambulant donc nonchalamment dans sa suite présidentielle de modeste socialiste conscient des réalités d'un peuple qui devrait raquer deux mois de salaire laborieux pour y dormir une nuit, il avise soudain un tableau charmant comme seuls les hasards de la vie peuvent parfois en provoquer :

5) Une femme de chambre en position d'offrande genu-pectorale, encore familièrement imagée par cette métaphore canine commençant par "le" et se terminant par "vrette", pousse la conscience professionnelle jusqu'à vérifier si rien ne jonche l'épaisse moquette sous le lit présidentiel. De sa jupe courte et fendue, éclosent deux magnifiques cuisses fuselées et toniques, puisque trentenaires, tandis que le tissu seyant moule la partie la plus renflée de son anatomie sur laquelle clignote dans les yeux du faune en rut, la mention "cible" ! En rouge. Et phosphorescent, le rouge.

6) C'est alors... que ''Donneur de Sperme Kompulsif'', patron de la ''Fornication Maximum Itérative'' se... précipite, car il est comme ça, DSK : chaleureux et spontané, comme le soixante-huitard nostalgique qu'il est resté, du temps où le Trotzkysme mutualisait tout, camarades de jeux et orgasmes compris.




Seulement voilà, on n'est pas en Italie berlues connienne, on est au plus catho des puritains de pays ! Ô bama au plus haut des cieux. On n'est plus au 19è siècle non plus, où il était carrément dans les moeurs de besogner la soubrette ignorante au détour d'un couloir en la gratifiant des honneurs pistonnants du maître de séant. Elle rougissait un petit coup, baissait la tête durant une semaine et puis ça passait, fruit au besoin déconfit à l'aiguille à détricoter...



De nos jours encore, dans l'amourette spaghetti, on aurait payé une thalasso et voté une dotation exceptionnelle à la jeune femme même pas mineure et on serait devenu célèbre, un sacré mec, même, à qui on aurait tapé sur l'épaule d'un air entendu et qu'on aurait réélu rien que pour cet exploit. Dans l'amourette camembert, c'aurait été un peu plus hypocrite quand même : on se serait indigné, on aurait brandi la condition de la femme, quelques chiennes de garde auraient mordu, mais finalement tout le monde aurait fait ce consensus du for intérieur devenu proverbial :




"Une femme te pardonnera toujours d'avoir été trop entreprenant mais jamais de n'avoir pas essayé !"




Six ans, dont quatre avec sursis, moins remise de peine pour bonne conduite et hop t'as déjà presque tout fait en préventive ! Si t'es pas libre, ça va pas tarder, quoi. Mais aux States, man... c'est vingt piges que tu risques ! Et là-bas, pas de passe-droit : dura lex sed lex et circule ! T'as qu'a voir... c'est les bras dans le dos et menotté comme un vulgaire, qu'on te promène sous l'oeil inquisiteur des caméras du monde entier ! Bonjour l'image de serial niqueur et de ton organisme de Fornication Minable Irresponsable.




Pas rassurant pour notre avenir d'homme tout ça... Moi qui me disais, bon, tu vieillis comme les copains et comme eux, cette obsession petit à petit te quittera, tu deviendras de plus en plus serein, déconnecté de l'esclavage viril, enfin progressivement libéré et un jour enfin libre : ben nibe ! Papis pathétiques, voilà ce qu'on va devenir ! Vieux queutards frénétiques amnésiques, c'est ça qui nous attends, Noun Di Diou ! Sauteurs compulsifs de soubrettes toujours accortes mais jamais d'accord, et dans des ''suites'' à trente dollars en plus, pourries, avec des literies de merde, alors je ne vous dis pas l'état sanitaire des soubrettes ni leur pouvoir érotogène... bref, délinquants en puissance, c'est ça, qui nous attend, impuissants ! Mais nous, encore, ça se comprend, nous ne sommes pas aussi bardés de diplômes et intelligents que lui, nous n'avons aucun destin d'exception en vue ! Mais lui !?! Où il y a de la gêne, y'a pas de plaisir, tel est son credo ! Lui, qui bénéficie de tout le budget nécessaire pour honorer toutes les call-girls de New-York, quel besoin aurait-il de se jeter, sournois, sur une pauvre malheureuse ? Ou alors, il est tellement malade que tous les quarts d'heure, le taraude une pulsion irrépressible ?! Il se dit maintenant, je viens de l'entendre, que la jeune femme serait une habituée de ses attitudes déplacées, qu'elle s'en serait déjà plainte à plusieurs reprises auprès de ses collègues de la sécurité de l'hôtel...



C'est pour ça, attentat politique, ça se tient. Un affreux complot pour écarter l'ennemi le plus dangereux du "PET" - paysage électoral Français - non ? Le mobile existe en tout cas.



Mais à la faveur de ce qui bruisse dans Paris, de sérieux doutes subsistent. Il y a cet écrivain, Tristane Banon qui n'aurait échappé à la pénétration lubrique non consentie qu'au prix d'un pugilat en règle dans cet appartement parisien où ne trônait qu'un lit et qui envisage maintenant de porter plainte. A l'époque sa mère, une élue socialiste, l'en avait dissuadée :


http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/05/16/une-ecrivaine-francaise-veut-porter-plainte-contre-dsk_1522593_823448.html

Affaire à suivre, donc... énorme affaire !

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Je suis femme de chambre dans un hôtel luxueux de NYC depuis trois ans.
C'est la réception qui nous indique les chambres qui sont libérées et que l'on doit nettoyer.
J'entre dans celle-ci. Il y a une valise, des vêtements sur une chaise, une montre et un portable sur la table de nuit... J'entends couler la douche.
Oups, erreur, je sors.

isa du moun

Marc Delon a dit…

...et là, avant que tu ne puisses atteindre la porte de la chambrette de 150 m2, un obsédé entièrment nu te saute dessus t'exprimant soudain tout l'attachement qu'il a pour toi ?
A ver...

Anonyme a dit…

Vu que je suis américaine, j'ai déjà vu un obèse se jeter sur moi... je vise les couilles et m'escape tant qu'il est plié en deux par terre...


Mais les amerloques, elles voient un type nu, elles crient à l'agression!!! Dans leurs films ils sont au lit habillés...

Maja Lola a dit…

Curieux qu'un sex addict avec un tel pouvoir d'achat et doté de neuronnes certainement bien au-dessus de la moyenne se soit comporté ainsi.
Attendons d'avoir des infos sur sa victime ....

Anonyme a dit…

Marc ne dit pas que dans ce cas précis ce ne sont pas les neurones qui commandent?

isa du moun

Maja Lola a dit…

Exact, Isa du Moun .... j'oubliais ... le deuxième cerveau des hommes !

Maja Lola a dit…

De plus, si j'en crois le bon sens populaire, la victime était nantie d'une arme redoutable et imparable pour neutraliser l'objet du délit ...

Anonyme a dit…

Ah, éva joly (la candidate à l'investiture du 1er parti écolo se disant de gauche qui va peut être présenter un candidat de droite aux présidentielles, j'ai nommé hulot) qui trouve violent les images sur le patron du fmi. Le ps qui nous la joue jeune fille vierge effarouchée, les féministes qui montent au créneau devant l'attitude des sexistes. Et cette écrivaine française, dont la mère avait dissuadé sa fille de porter plainte, préférant faire taire son enfant lui rapportant qu'elle s'est faite agresser, parce que le monsieur en question est membre (adhérent) même parti (politique). C'est quand même beau dallas.
av d'Isa