mardi 10 mai 2011

Nîmes 2011, l'affiche




Sombre romanité...


Concernant le visuel 2011, José Pirès déclare : "Avec la création de l'affiche de la Feria 2011, mon but était de créer une oeuvre qui symbolise le lien qui unit notre modernité avec ses éléments fondateurs qui sont les racines même de notre Culture architecturale, artistique et culturelle. Nîmes est une ville Romaine qui recèle nombre de trésors antiques avec notamment des mosaïques d'une qualité artistique rarement égalée. Ce témoignage du passé nous sert de passerelle entre Rome et Nîmes par le prisme créatif de l'artiste contemporain. Cette mosaïque créée entre 2009 et 2011 est un hommage à notre "romanité".
La réprésentation du végétal, de l'animal et du minéral sont les éléments dynamiques de cette oeuvre. Les branches à sept feuilles qui se déploient autour du motif central sont à la fois décoratives et symboliques, elles se situent de manière à recentrer le regard vers l'intérieur de la sphère qui symbolise l'arène, "lieu de hauts jeux". L'animal, le taureau s'inscrit dans un carré long, base de l'architecture des temples romains. L'aspect minéral de la mosaïque nous ramène à la manière d'investir avec l'art de la représentation des scènes socio-culturelles qui avaient surtout, comme aujourd'hui encore, pour but d'embellir le quotidien avec "du bel ouvrage". Et de ce fait, d'apporter avec l'art, un peu de bonheur dans le coeur des hommes ; mais finalement, n'est-ce pas là, le véritable but de l'art ?... "

5 commentaires:

el chulo a dit…

je ne déteste pas!

Marc Delon a dit…

Effectivement, Pirès est un peintre, pas un barbouilleur.

Maja Lola a dit…

Toute la romanité est rendue par le traitement en mosaïque de la peinture. L'explication de son oeuvre par l'artiste est très intéressante.
Belle affiche.

el chulo a dit…

oui maja, et pour le coup très "place des vosges". trêve de plaisanterie, en effet belle et originale.

Anonyme a dit…

Oui ça ma plait beaucoup, même si je n'ai pas encore lu le descriptif qui va avec, après tout les autres n'en ont pas non plus.