lundi 23 mai 2011

La Pensée du jour

Quand on écrit, il faut être capable tous les jours de tuer son père, violer sa mère et trahir sa nation. Ou alors, on finira dans un bol d'eau tiède.
Jean-Claude Carrière

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Pour les filles c'est pareil, ou c'est "tuer la mère et violer le père"?
Juste pour savoir...

isa du moun

Maja Lola a dit…

C'est pour flatter le vieux Freud ou pour se la jouer rebelle ?
Il est des formules plus simples et naturelles pour évoquer la mise en danger de l'écrivain ... Même si la métaphore est osée et, avouons-le, assez éculée.

el chulo a dit…

vous voudrez bien m'excuser messieurs dames, mais je trouve cette métaphore d'une stupéfiante connerie!

Anonyme a dit…

Je suis bien d'accord avec Chulo que je salue amicalement en passant.
Gina

Marc Delon a dit…

Ouh.... y'a du catho choqué dans le coin... je constate qu'il y a beaucoup de bols d'eau tiède mais que pour n'y point faire trempette chacun aura sa maxime dont celle jusqu'au boutiste de ce provocateur qui m'a instantanément rappelé Houellebecq

Maja Lola a dit…

Trempette ou pas, dire que Carrière ne fait que s'engouffrer dans du freudien déjà vu en forçant le trait ("tuer le père, et gnananan ..."), oui formulé éculée, oui navrante paraphrase.
Quant à brandir ta pique favorite : "catho" donc, forcément "coincé" c'est vraiment consternant.
Le courage est plus dans les actes et son vécu quotidien que dans les formules lapidaires ou précieuses écrites dans des salons littéraires ou par des "vendeurs" de prix fussent-ils Goncourt.
Et le goût du tiédasse bien plus fréquent au quotidien que tu ne le crois, sans être obligé de "se le faire croire" sur un blog.

el chulo a dit…

catho, moi?