de Alain LLInas
Dans la Corrida j’aime tout… quand tout est bien ! Cela arrive plus souvent qu’on veut bien le dire. Mais le sentiment qui domine chez moi, dans ces moments-là, c’est le respect pour le courage et la dignité.
Le courage du Torero est épisodique, deux fois dix minutes, et inutile, mais il est réel et il est bon que cette leçon nous soit donnée, à nous autres spectateurs. Pour faire naître de l’art d’une confrontation avec un fauve, un homme comme nous va risquer sa vie. Quels que soient ses motifs, le respect s’impose : sommes-nous prêts à risquer consciemment notre vie, même pour le plus noble des devoirs ?
La dignité est chose rare, elle passe par le respect de soi et du public, le respect de l’adversaire qui souvent fait preuve lui aussi de courage et de dignité, on garde la tête haute même dans l’échec puisqu’on a fait tout son possible et que demain tout peut recommencer… On masque la peur, la souffrance, on refuse de capituler.
Voilà ce que je trouve exemplaire dans la Corrida, un homme intègre veut soumettre un animal ‘’intégral’’ sans le ridiculiser, sans le rabaisser, en toute légalité. Il va chercher l’osmose entre deux êtres, une osmose d’où naîtront l’émotion et la beauté.
1 commentaire:
Ah si tout le monde avait la meme analyse quel bonheur !
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