Si vous aimez le roman policier, je recommande de Kate Summerscale, L’Affaire de Road Hill House, édité chez Christian Bourgois. C’est l’étude d’un assassinat dans la bourgeoisie de l’époque victorienne, qui défraya la chronique britannique vers 1860, tant par son horreur que par les difficultés de l’enquête.
L’auteur, tout en étudiant ce fait divers, le présente comme un bon roman, mais analyse surtout, des documents sur le déroulement de l’enquête. C’est le début de l’intervention des détectives privés dont on reconnaît les talents mais dont on ne peut admettre la curiosité, le furetage voire le fouinage et l’intrusion au sein des familles. Le plus souvent, les sociétés bourgeoise et religieuse les rabaissaient à un rang inférieur à celui des criminels eux-mêmes, d’autant plus que socialement, ces coupables dominaient les détectives issus des basses classes laborieuses. Les indices qu’ils rapportaient, à force de patience, grâce à leur flair, leur don d’observation aiguë, délicate, étaient combattus aussi par les policiers, les ecclésiastiques, au profit des suspects qui ne s’avéraient ainsi, jamais coupables.
Dans cet ouvrage, Kate Summerscale présente de près le cas d’une jeune criminelle qui ne sera reconnue et acceptée comme telle, qu’après ses aveux, au bout de cinq années au cours desquelles, le meilleur des détectives, Whicher, qui l’avait accusée, dut renoncer à sa carrière et vivre dans la clandestinité.
En même temps, nous sont révélées avec citations à l’appui, toutes les superbes productions littéraires de grands écrivains célèbres comme Poe, Collins, (à découvrir si ce n’est déjà fait) Dickens, Conan Doyle, qui se sont inspirés de ce fait divers.
L’auteur, tout en étudiant ce fait divers, le présente comme un bon roman, mais analyse surtout, des documents sur le déroulement de l’enquête. C’est le début de l’intervention des détectives privés dont on reconnaît les talents mais dont on ne peut admettre la curiosité, le furetage voire le fouinage et l’intrusion au sein des familles. Le plus souvent, les sociétés bourgeoise et religieuse les rabaissaient à un rang inférieur à celui des criminels eux-mêmes, d’autant plus que socialement, ces coupables dominaient les détectives issus des basses classes laborieuses. Les indices qu’ils rapportaient, à force de patience, grâce à leur flair, leur don d’observation aiguë, délicate, étaient combattus aussi par les policiers, les ecclésiastiques, au profit des suspects qui ne s’avéraient ainsi, jamais coupables.
Dans cet ouvrage, Kate Summerscale présente de près le cas d’une jeune criminelle qui ne sera reconnue et acceptée comme telle, qu’après ses aveux, au bout de cinq années au cours desquelles, le meilleur des détectives, Whicher, qui l’avait accusée, dut renoncer à sa carrière et vivre dans la clandestinité.
En même temps, nous sont révélées avec citations à l’appui, toutes les superbes productions littéraires de grands écrivains célèbres comme Poe, Collins, (à découvrir si ce n’est déjà fait) Dickens, Conan Doyle, qui se sont inspirés de ce fait divers.
GINA
1 commentaire:
Bravo pour la photo avec de la vie, même en rose, d’un côté, avec des brins d’herbe qui s’obstinent à pousser et de la pierre , des gris de l’autre, avec, bien en vue, les cadavres de feuilles. C’est tout le roman. Aux lecteurs de le faire vivre, qu’il ne soit pas lettre morte !
Gina
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