dimanche 1 janvier 2012

Ayyyyy Capullo

Bien moins gras qu'un chapon fin mais plus épicé qu'une langouste à l'américaine, d'une ringarde beauté, une ouverture de clapet à complexer un crocodile, un gosier brut de gargarismes, un suivi dentaire aléatoire, une "peluqueria" très seventies et un regard loco, celui qu'on croirait ''gitano- archétypal'' mais qui ne l'est pas, El Capullo, qui ne doit pas se désaltérer qu'à l'eau minérale, attention, débarque bientôt sa "Jerezanité" explosive à Nîmes. C'est bon, ça, pour commencer l'année...

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Joli portrait, bien nourri et prometteur.

Gina

Maja Lola a dit…

Ah ça ! Pour être du brut, c'est du brut ! Le tic de l'oeil droit mérite aussi le détour ...

Maja Lola a dit…

Bon, pour le "clin d'oeil fatal" ta vidéo n'est pas très explicite ... le voir sur You Tube interviewé par Jesus Quintero dans émission El Sol, La Sal, El Son ... un vrai cabot, le Capullo !

El Jipe a dit…

Olé.

el Chulo a dit…

je n'y connais rien mais je trouve ce type d'une incroyable vulgarité, et je pèse mes mots pour bien commencer l'année!

Anonyme a dit…

Ah ! mais c'est que la vulgarité, ça excite le bourge flamenquiste !(kyste serait plus approprié). Qui confond tout et adore ainsi se faire peur et s'encanailler. Les autres, par crainte de se faire taxer d'ignares et de salauds, opinent de leur bonnet d'âne.
J'ai lu un jour par içi ou par là (pas loin quoi) que "la sévillane était au flamenco ce que le fast-food était à la haute gastronomie". Bien sûr que le flamenco est bien plus sublîme que la sévillane, mais la comparaison est imbécile et je n'aime pas le ton méprisant de la phrase.
Mais les bourges adorent se faire démonter.
JLB

Maja Lola a dit…

Ton méprisant en effet alors qu'il s'agit de comparer (ou rapprocher en comparaison) du comparable ...
Ce n'est pas la première fois que j'entends maltraiter la sévillane de la sorte.


"Alors que le flamenco est un "chant sans paysage, concentré sur lui-même et terrible au milieu de l'ombre" -Lorca-, la sevillana aime côtoyer le matin et le soir, la montagne et la plaine. Cette séguidille andalouse attachée à Séville, incarne tant l'esprit sévillan allègre et gracieux, qu'au cours du XIXème siècle, elle prend le nom emblématique de cette ville".

Ni fast-food ni haute gastronomie : un plat différent qui se consomme avec le même plaisir par leurs amateurs respectifs.

Quant à la vulgarité elle est décelable partout ... le flamenco offre un panel d'interprètes effectivement très éclectiques dans leur façon de se présenter et de se comporter ... Des cravatés, des gominés, et du style allumé "piche" (comme on dit par ici). On aime ... ou pas !

el Chulo a dit…

ben, je n'aime pas el capullo mais j'aime maja lola!

Marc Delon a dit…

Moi je l'adore le capullo ! Quant à maja Lola va encore falloir que je me la "fade" un de ces quatre à déjeuner... pffff...