Elle est comme ça, Maja Lola, quand elle ne veut pas, elle ne veut pas... Nous l'avions abandonnée sereins après le vernissage de l'expo de Duzert qui jetait sur le mur Foster ses beaux contrastes blanco y negro prolongeant le regard jusque sur la ville et le magnifique écrin de la maison carrée à l'architecture immuablement rectangulaire sur laquelle d'autres photos s'étalaient, en nous disant que la resena du concert de Tomatito était assurée. Eh bien non... Elle n'a pas senti monter en elle l'irrépressible besoin émotionnel d'en rendre compte.
Nous voilà donc le bec dans l'eau car, lecteur, quand tu le sens pas, tu le sens pas... et elle ne l'a pas senti. De plus, au tarif où je la rétribue, je ne suis pas en mesure d'imposer quoi que ce soit. Je pense donc que l'on peut dire sans crainte de se tromper que Tomatito eut de bons moments et d'autres plus... moins... enfin, voyez. Faut-il mettre cette panne sur le compte des copitas prestement avalées ? Sur l'ivresse ressentie à reparler enfin sa langue maternelle avec un charmant journaliste ? Aurait-elle une fois bien calée dans son fauteuil gentiment cuvé ses bulles, ne se réveillant en sursaut que lorsque les applaudissements crépitaient d'importance ? Ou est-ce dû au fait que la prestation n'a pas résonné en elle et que par élégance elle préfère s'abstenir d'être critique ? Nous ne saurons jamais... l'ayant nous même lâchement abandonnée pour se retrouver en cuadrilla masculine face à quelques carafons distingués, Chablis, Merlot vauclusien, Cahors et Porto comme on n'en vend pas au supermarché, lors d'une énième tentative réussie et assoiffée de refaire le monde. Ludo, lui, va très bien. Il rit, il parle, il boit, ironise sur le vin qu'on lui sert dans la région, se marre carrément du glaçon que l'établissement a glissé dans ma coupe de Champagne, il signe des montons de livres divers, il lit, déclame, répond aimablement aux questions des jolies amazones du coin - non, non mais on le surveille, n'ayez crainte- et pousse même le cante à l'occasion : il plane, quoi... Et c'est en pleine forme qu'il va vous revenir !
Nous voilà donc le bec dans l'eau car, lecteur, quand tu le sens pas, tu le sens pas... et elle ne l'a pas senti. De plus, au tarif où je la rétribue, je ne suis pas en mesure d'imposer quoi que ce soit. Je pense donc que l'on peut dire sans crainte de se tromper que Tomatito eut de bons moments et d'autres plus... moins... enfin, voyez. Faut-il mettre cette panne sur le compte des copitas prestement avalées ? Sur l'ivresse ressentie à reparler enfin sa langue maternelle avec un charmant journaliste ? Aurait-elle une fois bien calée dans son fauteuil gentiment cuvé ses bulles, ne se réveillant en sursaut que lorsque les applaudissements crépitaient d'importance ? Ou est-ce dû au fait que la prestation n'a pas résonné en elle et que par élégance elle préfère s'abstenir d'être critique ? Nous ne saurons jamais... l'ayant nous même lâchement abandonnée pour se retrouver en cuadrilla masculine face à quelques carafons distingués, Chablis, Merlot vauclusien, Cahors et Porto comme on n'en vend pas au supermarché, lors d'une énième tentative réussie et assoiffée de refaire le monde. Ludo, lui, va très bien. Il rit, il parle, il boit, ironise sur le vin qu'on lui sert dans la région, se marre carrément du glaçon que l'établissement a glissé dans ma coupe de Champagne, il signe des montons de livres divers, il lit, déclame, répond aimablement aux questions des jolies amazones du coin - non, non mais on le surveille, n'ayez crainte- et pousse même le cante à l'occasion : il plane, quoi... Et c'est en pleine forme qu'il va vous revenir !
7 commentaires:
esso es? il a des intérêts pétroliers le ludo?
Ouaaaaais bon, merci pour la correction... et en plus je ne sais même pas ce que je dis... je m'en doute juste vaguement... alors...
Prévois de venir l'année prochaine que je vois de près l'énergumène que tu es...
ben, si tu m'invites!
Faut-il que je t'invite à examiner l'idée de louer une chambre d'hôtel ou veux-tu absolument dormir chez Maja Lola, manger chez moi et boire chez Solysombra qui a la meilleure cave ?
Pffff, pour nous remercier tu serais obligé de nous inviter dans le meilleur restaurant de la ville et ça te coûterait un bras... ;-)
ok donc je verrai avec maja
Eh bien, moi j'aurais aimé salué Ludo - pas seulement pour voir sa tête - et j'aimerais bien aussi l'occasion de saluer Chulo.
Gina
Lola... je crois que tu as gagné un coloc ... ;-)
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