jeudi 27 novembre 2008

La Possibilité d'une Île

Michel Houellebecq

Le narrateur se situe dans un monde futur et de là, observe la terre, quand tout ce qui est en germe aujourd’hui a accompli ses méfaits et qu’il ne reste que quelques « Sauvages ». Il reviendra parmi les débris et il ne regrette que Fox, son chien. Il parle en biologiste, en sociologue, en savant, en philosophe nietzschéen le plus souvent, qui juge, démolit, avec humour ou sarcasme, notre vie quotidienne, insistant sur sa misère, celle de tous, des vieux surtout, des hommes jamais sexuellement satisfaits, inquiets devant le vieillissement -d’autant plus que le jeunisme gagne- devant l’impuissance, la fuite du désir. L’histoire intéresse par la réflexion qu’elle soulève à chaque page. Un excellent moyen de penser et de s’éloigner des clichés.

Gina.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

c'est ça houelleb', un jour loin des clichés (quand il écrit pour ses lecteurs) , un autre cliché lui-même (quand il écrit à bernard).le problème c'est qu'il publie tout.
bon, c'est certainement la marque des grands prosateurs contemporains.

ludo

Anonyme a dit…

Gina
Houellebecq est un "monstre" de talent et d'humilite et cela derange .

Anonyme a dit…

Bruno, c'est vrai.

Gina

Anonyme a dit…

houellebecq.
"la possibilité dunhill" ?

ludo