A LA CINCO DE LA TARDE + 6
de G. MOSCHINI
En attendant, une mouche s’est posée sur le « programme officiel » de l’après-midi. Officieusement, l’odeur de la mort a délégué ses pouvoirs.
En face, Les piques sont accrochés au mur comme les espaliers de chez mon kiné… et les castorenos n’ont pas la queue plate.
En attendant Le Calejon grouille comme les galeries étroites d’une fourmilière. Une reine blonde, mal à l’aise, s’est planquée derrière le Burladero gris, derrière les Burladeros rouges…
…en tauromachie, tout passage est étroit.
En face
Ce toril noir entrouvert d’où pointe la rosée perlée des habits de lumière, évoque « l’origine du monde ».
En attendant
Je me retourne souvent faisant mine de regarder le ciel.
En vérité
Ma voisine du dessus m’invite sans le savoir à mater ses dessous noirs plutôt échancrés.
A cet instant accroché, je me fous pas mal des bas roses des matadors… Olé !
Fresques en déplacement
Fresques pour tenter de déjouer la mort
Arabesques pour entrer dans la danse
Vérité suspendue qui nous accorde,
Un cours instant, à passer de l’un à l’autre
Ici, le désir semble plus léger que la mort
Le Torero avance (en guise d’offrande au public invité)
Ses doutes et ses incertitudes
Il écrit avec sa plume d’or l’aléatoire trempé
Dans l’encre rouge de la tête noire meurtrie
Comme la page blanche
Tout en la niant, il essaye de s’approprier l’écriture
Epreuve de vérité, danse du pouvoir et de la Mort
Les deux pieds dans le sable mouvant de l’arène,
Il cherche à ancrer nos errances jusqu’au bout
Et l’épée de notre désespoir
Il emprunte au passage la retombée du reste.
2 commentaires:
Marc,
Comme toi ,vivement l'été.
saludo companero
oui vivement l'ete!!!!!pour toutes ces femmes aux beaux decolletés et pour tous ces hommes aux chapeaux chics,avec de beaux pantalons blancs et leur si bonnes odeurs de cigares qui les accompagne au premier rang,caché sous leur lunette noir avec un sourir ravageur aux dents si blanche
alegria!
viva el TORO!!!
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