Le puritain haïssait les combats d'ours, non parce que ces jeux causaient à l'ours des souffrances mais parce qu'ils causaient du plaisir aux spectateurs.
Thomas Babington, baron MACAULAY
1800-1859
Ou comment l'aficion à l'écriture de la lumière, à la littérature et à la tauromachie peuvent essayer de se côtoyer pour potentialiser le plaisir d'en partager les attraits. C'est pompeux ? Tant pis, pour l'instant j'ai pas mieux...
9 commentaires:
C'est aussi ce que pensait aussi Miguel de Umanumo à la fin du même siècle, comme il le dit dans son "écrit sur les taureaux".
le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder - Oscar wilde - c'est le leitmotif de ma vie - j'ai vécu des situations bizarres dans ma vie , trop long à raconter - marc, ton blog est remplie de petits bonheurs , continue et n'écoute jamais les persiflages- je t'avoue, tout de meme ne pas tout comprendre -
A anonyme 1 qui pourrait signer d'un quelconque apodo style "Nina de fuego" o "El perro de la sierra" ce serait plus convivial... :
Unamuno ou umanumo (j'ai jamais su )ce n'est pas celui qui n'aimait pas les corridas ?
A anonyme 2 qui pourrait s'intituler, je sais pas moi, "la marisma de la luna" o "ganadero de la tierra" :
merci de ce commentaire constructif et gentil. Pour les tentatives d'explications je veux bien les donner si on me les demande...
si je pouvais cesser de discuter avec moi-meme, je saurais à quoi m'en tenir. si je pouvais imposer le silence au raisonnement, j'aurais des cahances d'atteindre la sagesse ....... c'était l'image d'une jeune fille aux prises avec un monde qui ne lui donnait que peu d'affection.... elle avait tenu bon gràce à une intuition en elle-même: elle semblait vivre dand une forteresse imprenable, ou à condition de rester femme, lui aménerait des renforts .Ces hommes en ne leur en voulait pas ; ils avaient été leur plaisir comme elle avait été le leur.Ils avaient miné sa forteresse ......L'homme ne lui inspirait aucune repulsion.le secret enfer de thérèse , c'est que tous les hommes ,tout, tous,ne se doutaient pas......... voici quelques extraits du livre qui me passionne actuellement : le voyage de charles morgan . je ne vous en ai donné que quelques briefs passages ;
Pardon pour le premier commentaire, j'avais oublié de signer.
C'est bien Umanumo, et c'est bien l'anti-taurin proche de Eugenio Noel. Quoi que non pas anti-taurin, mais plus précisément anti-flamenquiste. C'est celui du mouvement des 98, avec une pointe de régionalisme en filigrane dans ses propos. Une idéologie anti-flamenquite qui voit le jour à la fin du XIXè au même moment qu'une autre idéologie provenant d'amérique, celle du refus de voir la mort en face (d'après Philippe Ariès). C'est bizarre comment cela se rejoint parfois de nos jours.
Lionel
la tendresse et la cruauté, la joie et l'angoisse, la délicatesse et la violence, nous les avons bues jusqu'à la lie sur nos corps, qu'une telle passion , savante et sauvage à la fois, anéantissait et magnifiait. il n'était pas une caresse, pas un égarement de nos sens que nous tentions jusqu'à l'impossible, pas une jouïssance que nous ne pourchassions jusqu'à ce que la chair, à force d'excés, s'avouât vaincue et prête à devenir le lit de tous les rêves. un extrait du livre : les incertains de georges- Emmanuel clancier . cet auteur a aussi écrit des poèmes : Le paysan celeste (chez robert laffont) , vrai visage (chez Seghers) ....
que ce passe t il? pas de nouveautés depuis un petit moment! nous préparerais-tu une surprise? ton blog, c'est comme une cigarette, une fois qu'on y a gouté , on ne peut plus s'en passer. j'entends avec impatience les prochaines rubriques nous laisses pas attendre .
encore cette virginie et ses livres et oui ces livres . j'aime les livres ; pas chance avec les hommes mais gros bonheurs avec mes livres adorés. d'ailleurs, voici un extrait du célèbre Anatole France , dans le Mannnequin d'osier : "surtout ne dites pas que vos disgraces viennent de vos défaites. Dites qu'elles viennent de vos fautes. Une nation ne soufffre pas plus d'une bataille perdue qu'un homme robuste ne souffre d'une égratinure reçue dans un duel à l'épée. C 'est une atteinte qui ne doit causer qu'un trouble passager dans l'économie et un affaiblissement réparable. Il suffit, pour y remédier, d'un peu d'esprit, d'adresse et de sens politique. La première habileté, la plus nécessaire, det certes la plus facile, est de tirer de la défaite tout l'honneur militaire qu'elle peut donner. A bien prendre les choses, la gloire des vaincus égale celle des vainqueurs, et elle est plus touchante. Il convient, pour rendre un désastre admirable, de célébrer le général et l'armée qui l'ont éssuyé, et de publier ces beaux épisodes qui assurent la supériorité morale de l'infortune.........." merci marc si tu publis mon commentaire car je sais à force, cette virginie elle est un peu cucu la praline ,non ?
meuh noooon, m'enfin... pourquoi se permettrait-on de juger les gens et si mal encore ?
merci de venir nous voir au contraire.
Enregistrer un commentaire