jeudi 15 janvier 2009

SEBASTIAO SALGADO

Salgado est un de mes photographes préférés. Chacune de ses photos m'interpelle. On a lui a reproché "d'esthétiser" la misère... Oui...
Peut-être a-t-on besoin de reprocher aux génies la petite bête qui permet de mieux accepter son propre reflet.
Son dernier livre "AFRICA" aux éditions Täschen est parait-il bouleversant. Le papa Noël devait me l'apporter et puis...
Pour tout savoir sur cet économiste brésilien reconverti en photographe :

3 commentaires:

Anonyme a dit…

pourquoi dire qu'il fait du misérabilisme? l'homme se décline de toutes les façons. qu'il soit habillé comme ça, qu'il vive comme ceçi et ainsi de suite cela reste un homme, non . quand je regarde cette photo, je me sens petite face à ces etres, l'impression de les déranger. je suis sur que certaines personnes pensent qu'ils viennent d'une autre planète, tellement ils se regardent le nombril. c'est une photo simple, épurée, vraie et généreuse .

Anonyme a dit…

C’est une misère sans haillons, sans quête, digne et silencieuse, bien drapée sous son vêtement, aride comme l’espace indifférent. Les os dépassent en jambes toutes minces comme des bouts de bois, ou bien saillent , soulignés par la lumière qui accentue les nez et enfonce les yeux, dégage l'ovale d'un crâne.
Un seul regard fixe l’objectif, un autre se pose sur on ne sait quoi, celui de l’enfant, sur rien.
Aucun contact entre les personnages.
Finalement, c’est notre solitude qu’on voit.
Gina

Anonyme a dit…

gina me fait penser à une psychanaliste elle sait expliquer et le fait trés bien le pourquoi du comment des êtres. elle arrive a simplifier ce qui me parait compliqué . merçi gina .