vendredi 23 janvier 2009

NFF : AMADOR, TERREMOTO Y CHIQUETETE !

HOURIA M'A TUE...
De cette soirée qui produisit trois chanteurs de catégorie, vous n'aurez que cette seule photo de Juan Jose Amador. Pour vous en plaindre, veuillez harceler Houria qui m'a confisqué mon sac photo, en bombardant le théâtre de vos appels indignés. La pauvre... non, n'en faites rien, elle est déjà assez stessée comme ça... Et puis elle me l'a confisqué gentiment, avec humour et dans un grand sourire. Alors moi évidemment, dès qu'une fille me sourit, je ramollis et j'obéis... M'enfin, si vous ne voyez pas le baile délicat du Terremoto, c'est la faute à Houria ! Si vous n'avez aucune idée de l'élégance du Chiquetete, c'est la faute à Houria...Si...etc...Houria encore et toujours ! Alors avec moi, tous en choeur pour espérer ramener quelques photos ce soir et dimanche :
Hip, Hip, Hip ? HOURIA !
Tentons de la soudoyer : Hou, Hou.... Hououriaaaaaaa... vous venez de gagner un "Massage Général Relaxant" : prière de vous présenter à mon cabinet le jour qu'il vous plaira afin que de mes petits doigts musclés - infatigables explorateurs avides - de votre jolie peau toujours bronzée et satinée, j'obtienne un tel état de "lâcher prise" que mon accréditation 2010 sera acquise. Bises. Marché conclu.
Juan José AMADOR
"Regular". Là je sens mon inculture flamenca me coûter... Que pourrais-je bien vous dire sur Amador ? Il n'a pas une voix très typée flamenco, elle est plutôt forte, nette et pas éraillée pour un sou. Son interprétation apparait assez dure, sans concessions chatoyantes.
Fernando TERREMOTO
S'il est un critère dont il faut tenir compte, je crois, c'est l'impression organique. Et là, depuis le début de ce festival, malgré ma réceptivité à la belle Alicia Gil par exemple, quand Terremoto a lancé son premier cri, j'ai senti la terre s'ouvrir sous mes pieds et surgir de son tréfonds, la voix des origines. Pour la première fois, j'ai senti partout sur ma peau courir le frisson. Ca ne trompe pas. Le toreo aussi provoque parfois ce phénomène. Une seconde pourtant, j'avais douté que ce fût lui car cela correspondait au moment ou par inadvertance, ma voisine de tendido qui me tenait déjà captif sous son parfum, frôla ma cuisse de son genou... Mais non, c'était bien Terremoto car cela récidiva. Parfois dans ce que l'on appellerait le "couple" de la voix : un chevrotement à bas régime constamment au bord d'une rupture qui finalement ne survient jamais, suscitant les "OLE" enthousiastes de la foule sur la note finale. L'acmé de son récital fut atteinte quand, las de ne recevoir aucun retour de son, malgré ses appels répétés au pupitre de sonorisation, il se fâcha, enjamba les haut-parleurs et debout s'adressa à nous "d'homme à homme" en bout de scène, a capella et en acoustique pure. Un grand moment qui nous valut quelques séquences de baile bien senti où sa silhouette plutôt enrobée, semblait se donner des évocations de souplesse, d'agilité et de délicatesse. J'allais oublier un commentaire important : c'est Alfredo Lagos qui l'accompagnait et cette fois-çi très détendu et souriant il semblait plus à sa place, dans son rôle et avec un répertoire plus allègre, il m'a régalé !
CHIQUETETE
S'il était un mafieux, son surnom serait "l'élégant". Il commença seul, debout et a capella. Il fallut d'abord apprivoiser sa voix comme si, filtrée, elle passait toujours voilée et sans effort dans la modulation, plus difficilement quand il voulait la forcer, mais quelles que soient les circonstances, elle gardait la même élégance que l'homme. On en perçait les secrets, on goûtait à ses caractéristiques au fil du temps, et le plaisir suivait le même courant d'intérêt ascendant.
A l'applaudimètre, vainqueur : TERREMOTO !
PS : allez Houria, quoi.... un bon mouvement...

5 commentaires:

Anonyme a dit…

hou , hou, hou, houria ne soyez pas aussi stréssée , vous êtes avec un grand spécialiste du massage lachez prise, relaxe, zen, en plus vous assistez au festival flamenco alors cool houria profitez du bon moment ..... non mais vous êtes sure qu'il a vu quelque chose marc ? ou c'est t il contenter d'avoir la tête ailleurs à cause d'une belle Houria ? ??????????????? sacré Marc, toujours aussi affectueux .. oui , je le connais un peu

Anonyme a dit…

content que tu ais "vu" alfredo lagos sous le signe d'une empathie plus solaire dirons-nous. il accompagne terremoto depuis la edad de oro d'israel galvan et une complicité s'est intimement installée entre eux. cette "compenetration" est indispensable entre le chat et la guitare. d'ailleurs ce genre de récital solo que tu s décrié l'autre soir est le plus souvent une hérésie à mon sens.
et il y avait certainement un frisson similaire au tien dans la cuisse de ta voisine qui a bien dû soulever son léger duvet ou le grain de sa peau pour franchir l'infime espace qui séparait vos chairs. dans la cuisse de ta voisine il y avait le chant de terremoto.c'est envisageable mon cher marc.

ludo

emma a dit…

haaa ce cher TERREMOTO.....j'en ai encore des frissons!quelle soirée!le vin blanc etait delicieux,mon voisin de gauche tres gentil meme si encombrant avec ces grandes jambes et son materiel de photos qu'Houria lui a confisqué!

Anonyme a dit…

déclaration d'amour : ludo, je t'aime , j'aime ton romantisme, ta douceur, ta connaissance infinie, ta chaleur humaine , ton hospitalité , ton nez, tes yeux, tout quoi . j'avoue, je caque, je suis folle-dingue de toi je fond tel du beurre dans la poèle chaude prêt à recevoir la crèpe ..... je délire , j'ai la fièvre à présent je vais allé manger, ça calmera mon ventre criant famine . je t'en prie , Marc, passes le message même si je déborde, si je parle pas de tes "passions ", ni d'houria, ah, oui, un deal: je détresse Houria ,tu amadoues Ludo? pitiè Marc. je suis en manques ..............

Marc Delon a dit…

C'est chaud, le Flamenco !