samedi 24 janvier 2009

NFF : LOS GALVANES



Le génie du baile est-il héréditaire ? Telle est la question que l'on pouvait se poser à l'issue de l'ébouriffante prestation de la famille Galvan. Pour essayer d'en conter la quintescence aux absents, sans doute vaudrait-il mieux couper court d'un seul mot : indicible.
Et les renvoyer à leur prochain spectacle, s'il se reproduit. Car je n'aurais pas assez de génie dans l'écriture pour retransmettre la science et le sentiment de leur interprétation. Pousser le superlatif ? Insuffisant. Dégainer le dithyrambe ? Dérisoire.
Seulement voilà, bloggeur = plumitif de service.
Alors peut-être pourrais-je tenter d'inventer des mots puisque notre langue n'est pas tout à fait morte : époustiflattant ! émotigène ! Sensibilifique ! Maravilhozifère ! Superpellizcogétatoire !
Du plaisir sur la piste, du plaisir dans la salle, une empathie générale en guise de ciment qui scellait le public d'épaule à épaule, vive le plaisir que l'on peut prendre et se donner, aimons-nous les uns les autres, partageons le bonheur, propageons-le, Youpi ! Quatre danseurs, José, Israel, Pastora et Eugenia de los Reyes, quatre filons d'inspiration où puiser la source originelle du flamenco, l'âme de l'Andalousie. Tous ont emporté l'enthousiasme. Israel le fils, partout présenté comme un génie d'avant-garde propose et fait effectivement admettre toutes les audaces avec son gabarit tonique, véloce et puissant. Très spectaculaire. José le père, est un trésor national, toujours en place au millième de seconde avec la musique qu'il semble générer de sa poitrine, José à l'art consommé et dont le style semble avoir réalisé le parfait syncrétisme entre les katas de combat, le Qi Gong, la planta torera, la danse etc, bref tout ce qui fait circuler l'énergie mais a gusto et nappé de sauce duende. Impressionnant, nourrissant, décoiffant. Pastora la fille, avec une interprétation remarquable de précision et de sentiment est très convaincante aussi ce qui n'est pas rien quand il faut passer après ses aînés illustres ! Un spectacle que nous avons eu la chance de voir à Nimes, que bien des tablaos consacrés seraient fiers de présenter mais en sont bien incapables ne serait-ce que pour des raisons physiques, d'espace.
La MEGA-FRUSTRATION de la soirée : avoir obéi à Houria, être venu sans appareil photo. Car s'il y avait de la photo à faire c'était bien hier soir... Autour de moi dans les travées, ça déclenchait sec : portables, compacts, camescopes, qui sortaient de sous les blousons jusqu'à un cuistre qui lâcha l'éclair outrecuidant de son flash ! Is fecit cuit prodest ! (le coupable est presque toujours celui à qui le délit profite...) "Si que j'aurais su, j'aurais désobéi..."
La photo a été empruntée au site officiel d'Israel Galvan : http://www.israelgalvan.com/

12 commentaires:

Anonyme a dit…

ta fidèlitè te perdra ,marc. Houria te mène par le bout du nez , tu es son otage . par conséquence , nous aussi.... je sais pas , moi, amène ,chimène avec toi elle au moins elle déclare, sec ...... non, du beurre dans la poèle chaude prête à recevoir la crèpe. chimène si ludo , réponds dans la négative à ton amour je suis là avec mon épaule et moi aussi j'ai des doigts musclés, pour les massages intègrales, et oui, je suis un homme , bon j'avoues je ne sais pas danser le flamenco comme "la familia" mais je peux .... je peux quoi ? bonne question !

Marc Delon a dit…

Pas bon, Bruno, pas bon...trop direct... rateau assuré...

Mais c'est quoi ce blog ? Un club de rencontres ? Calmez-vous les enfants... Shimène la chimère flamboyante est venue incendier la lande et entraîne dans son sillage d'étincelles érotogènes les mâles en chasse, museau rivé dans la fragrance de sa séduction sur la piste cruelle de la sélection redoutable... (et encore je ne passe pas tous ses messages ! Faut ménager un peu Bruno )Heureux les fauves qui ne souffrent de l'obsession du rut que durant une fenêtre temporelle limitée... Gardez des forces pour le printemps,n'exigez pas tout, tout de suite...lisez "L'Attouchement" de bruno Bontempelli...

Anonyme a dit…

Marc, heureusement un tri s'éffectue à la réception des commentaires, des "bloggeurs" ne sont pas fréquentables ? Allez faire de la politique!!!! ça calme la libido , dèjà en berne alors ... je ne suis pas une chimère je suis flamboyante j'incendie qui me plait en l'occurence un certain """""" point ne faut nommer, maintenant. Hey , bruno même sur une île seule avec toi je couche avec les arbres, ok, dans et sur aussi pour être sur de te voir arriver de loin . apprends à danser , demande à Marc il fait des efforts lui au moins , si gentil , si attentionné pour ses fans si prévenant, si curieux, si calme, si philosophe bon je vais pas tout enumérer. Tu es un cupidon réactif , non réfractaire mais pas terre à terre non, loin de là ton blog une petite merveille d'humour , de tendresse de rigolade, de joie , oui je fais pas de la lèche Marc, tu pourras me masser (là c'est pour voir la tête à bruno) non, je plaisante pas j'ai mal au bas des reins sûrement un "tour de hanche" trop direct je te bise chimène la flateuse....................

Marc Delon a dit…

Donc...
...si j'essaie une récapitulation : quand chimène descendra de l'arbre, Bruno restera naufragé de son île tandis que moi, le cupidon réactif, je pourrai masser son tour de hanche vu que c'est mon métier et que ma libido est en berne à cause de la politique revendiquée d'absence de lèche. J'ai bon ?
Bravo Chimène, tu es une artiste de l'impromptu. Appel parfait, Bel élan, contrôle aérien, gare à la réception quand même ;-))

Anonyme a dit…

Ce bruno la n'est pas le bruno car j'ai pas pour habitude de tenir des propos degueulasses sur les gens .

Marc Delon a dit…

Mais on n'a pas dit que c'était toi...ou que ce n'était pas toi... Ni que c'était dégueulasse...
il y a des milliers de gens qui ont le droit de signer "Bruno"
Les confusions vous permettront peut-être de regretter de ne pas signer -comme moi- de votre nom complet : ou comment ne pas mettre la jambe sur un blog taurin...

Anonyme a dit…

je signe Shimène et non Chimène ne plaise . je suis entièrement plaquée sur tes dirs , Marc : comment vont faire les êtres ayant le même nom ? vive les pseudos !!
je m'appèle dans la vrais vie Shimène quoi que j'aime bien Chimène aussi ! je te bise - la flatteuse , Shimène-

Anonyme a dit…

Et personne n'a parlé de cet enthousiasme de votre texte dont le rythme, la syntaxe, les mots et néologismes en abondance nous amusent et nous charment : l'écran se boursouffle, on est soulevé par votre passion, on a envie de connaître le Flamenco, plus que jamais.
Gina

Marc Delon a dit…

le problème Gina, c'est que cliquer sur "publier" pour ce genre de commentaire, me crée invariablement des ennemis qui pensent que ce n'est pas votre écran mais mon ego qui s'est boursouflé...

Anonyme a dit…

Marc, certains abordent la vie, la négation dans l’âme et sur les lèvres.
Disons que c’est leur droit, tant pis pour eux . Que font-ils sur votre blog ?

Vous êtes doué pour vous approcher de vos amis et des lecteurs, informer, montrer, divertir, plaire. Vous le faites sans prétention, avec un plaisir manifeste et avec talent sur un espace de liberté. Etre sensible aux égratignures, ça vous honore, ça vous peint pourvu qu’elles se cicatrisent vite.
Et, les persifleurs savent-ils que, à tous les Egos boursouflés –merci pour l’ortho -, on doit l’art, c’est-à-dire le Bonheur dans le monde.
Gina

Marc Delon a dit…

bruno-le-vrai, j'ai identifié la fauteuse de trouble qui usurpa sciemment ton prénom. Je l'ai grondée... 'le fera pu.. sans dèc...

Anonyme a dit…

Je lui en veut pas ,elle a un gage...