Connaissez-vous, Le Plat Pays qui fut le nôtre ? Alors lisez ou relisez les nouvelles de Catherine Le Guellaut, "Les Taureaux rêvent aussi", éditées chez Cairn dans la collection filigranas.
C le G. y dénonce la sauvagerie de l’homme qui manque d’humanité envers ses semblables et ne respecte pas la vie.
Pourtant la terre est belle. La narratrice nous promène avec ses personnages en Camargue. Les excès climatiques, canicules ou orages y malmènent bêtes, gens, espace. Cependant on s’enchante constamment de sa beauté sauvage. C’est en marchant, en symbiose avec les éléments, qu’on absorbe ses sensations, des parfums, des chants, des stridulations, des crépitements, la caresse du vent et de l’air chaud.
En ville, c’est vivant et beau aussi avec les places, les bancs et les platanes, le goudron qui fond, les arènes quand elles sont « transformées en un chaudron infernal.. , avec un taureau dantesque et averti… au centre de la fournaise,... les bars, et ce bar des aficionados vu avec tant d’humour :
C le G. y dénonce la sauvagerie de l’homme qui manque d’humanité envers ses semblables et ne respecte pas la vie.
Pourtant la terre est belle. La narratrice nous promène avec ses personnages en Camargue. Les excès climatiques, canicules ou orages y malmènent bêtes, gens, espace. Cependant on s’enchante constamment de sa beauté sauvage. C’est en marchant, en symbiose avec les éléments, qu’on absorbe ses sensations, des parfums, des chants, des stridulations, des crépitements, la caresse du vent et de l’air chaud.
En ville, c’est vivant et beau aussi avec les places, les bancs et les platanes, le goudron qui fond, les arènes quand elles sont « transformées en un chaudron infernal.. , avec un taureau dantesque et averti… au centre de la fournaise,... les bars, et ce bar des aficionados vu avec tant d’humour :
« avec la tournée générale, l’assemblée soudain plongée dans une allégresse sonore et rigolarde, le récit de leurs dernières équipées en terres taurines lointaines, les commentaires sévères sur les fiascos, la faiblesse des taureaux, on trinquait, on trinquait encore, on réinventait les faenas, idéales de cette époque où les toros c’étaient des toros-toros, on servait une nouvelle tournée, on supputait sur le cartel de la feria toute prochaine… on en buvait un petit dernier avant le suivant. »
Pourtant des personnages humains ou animaux - à égalité dans leur désignation et leurs aspirations de Vivants -, souvent enfants ou vieux, démunis, souffrent et nous attendrissent..
C’est l’adulte qui est en cause, l’Homme. Avec une ironie parfois cinglante et dans un style épique, C. Le G. dénonce sa brutalité, son manque de compassion : par bêtise, vanité et cupidité, il use, meurtrit et détruit la Terre. Ses besoins industriels, énergétiques sont énormes, le Delta du Rhône est une poubelle. Pas de tendresse de C. Le G. non plus, pour sa mégalomanie dans ce pont gigantesque, cette liaison autoroutière « oversea » Marseille-Montpellier, et que de vanité dans « l’inauguration en grandes pompes du chantier du siècle, assorti d’une gigantesque prouesse technique défiant toutes les lois de la pesanteur et de la rentabilité…Les magnats du pétrole et de la finance, gras et suants dans leurs costumes griffés déjà trop étriqués soufflaient de leurs cigares synthétiques… un discours qui sentait l’ail et la mastication rance ». En conséquences, on a les accidents, les carambolages en chaîne avec tôles froissées, tordues pliées, crissements aigus, jurons en batterie, chocs lourds, hurlements d’effroi, explosions en cascades…
Finalement, notre Midi parcouru avec tant de poétique tendresse, est le symbole de ce Monde des hommes devenus fous. Comme C le G nous y invite dans le titre de l'ouvrage, rêvons avec tout le règne vivant, à une terre différente qui serait habitable.
Pourtant des personnages humains ou animaux - à égalité dans leur désignation et leurs aspirations de Vivants -, souvent enfants ou vieux, démunis, souffrent et nous attendrissent..
C’est l’adulte qui est en cause, l’Homme. Avec une ironie parfois cinglante et dans un style épique, C. Le G. dénonce sa brutalité, son manque de compassion : par bêtise, vanité et cupidité, il use, meurtrit et détruit la Terre. Ses besoins industriels, énergétiques sont énormes, le Delta du Rhône est une poubelle. Pas de tendresse de C. Le G. non plus, pour sa mégalomanie dans ce pont gigantesque, cette liaison autoroutière « oversea » Marseille-Montpellier, et que de vanité dans « l’inauguration en grandes pompes du chantier du siècle, assorti d’une gigantesque prouesse technique défiant toutes les lois de la pesanteur et de la rentabilité…Les magnats du pétrole et de la finance, gras et suants dans leurs costumes griffés déjà trop étriqués soufflaient de leurs cigares synthétiques… un discours qui sentait l’ail et la mastication rance ». En conséquences, on a les accidents, les carambolages en chaîne avec tôles froissées, tordues pliées, crissements aigus, jurons en batterie, chocs lourds, hurlements d’effroi, explosions en cascades…
Finalement, notre Midi parcouru avec tant de poétique tendresse, est le symbole de ce Monde des hommes devenus fous. Comme C le G nous y invite dans le titre de l'ouvrage, rêvons avec tout le règne vivant, à une terre différente qui serait habitable.
GINA
7 commentaires:
....c'est pas grave,je viens dans ton plat pays le dernier week end de février et comme on dit chez nous "dèche dises" !!!!!!
Au passage, une vue du "poste de travail" d'où est conçu le blog. Mon bureau, le PC, mes cachous, mon stylo que je suce en essayant de déchiffrer certains commentaires de bruno ou en me demandant pourquoi je ne fais pas d'aussi belles photos que Waclaw Wantuch. Mes congas derrière. Tiens une annonce :
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...Sincèrement me suis tapé le Gaffiot pendant des annnées....stop.
Pour l'expréssion écrite crois qu'il faut faire dans la simplicité,saches que quand j'ai été diplomé en sciences écos j'avais dixit Le Doyen de la fac de Pau fait un devoir supérieur a ceux de l'AgreG ....qu'on se le dise !!!!!!!
bruno et le Gaffiot sont dans un raffiot. Le Gaffiot tombe à l'eau :
Qu'est-ce qui reste ?
bruno sur le radeau de la méduse !
Quel dommage qu’on ne célèbre pas davantage la Camargue sauf pour parler d’inondations ou de moustiques !
J’aime la photo du bureau avec son désordre bien organisé et la « mise en abyme » qui prolonge les taureaux et leur rêverie, même si cela est involontaire.
Meuh non... c'est pas involontaire du tout... c'est hypercalculé ! non mais...!
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